Concert dimanche 13 mai 2018 à 15H aux Mascarades de Clisson

« LUMIERES! »  Dimanche 13 mai 2018 à 15H Les Halles à Clisson (44190) dans le cadre des Mascarades

Avec des œuvres de Bach, Vivaldi, Dvorak, des compositeurs qui illuminèrent leur temps, la Philharmonie des deux mondes vous propose une rencontre avec  la légèreté et la vivacité, le brio et l’audace. Solistes dans les concertos de Bach et Vivaldi, les musiciens de l’orchestre mettront tout leur art collectif au service de la sérénade de Dvorák, un des morceaux de bravoure de l’orchestre à cordes

Treize élèves de l’orchestre de l’école de musique Artissimo consacrent quelques semaines à l’apprentissage d’ Alla Rustica de Vivaldi sous la direction d’Hélène Checco, professeur de violon à l’école de musique Artissimo et chef de l’orchestre. Les répétitions ont commencé en janvier. Deux séances  avec Philippe Hui permettent une mise en condition musicale autant que la construction d’une complicité avec les élèves.

  • Alla Rustica sera présentée au début du concert , exécutée en commun par les élèves et l’orchestre professionnel
  • Concerto pour 4 violons en si mineur de Antonio VIVALDI (1678-1741)
    • Allegro – Largo – Allegro 
    • Solistes : Pierre-Yves Denis, Laurie Bourgeois, Léo Coley  et Corinne Mass
  • Concerto pour 2 violoncelles en sol mineur de Antonio VIVALDI (1678-1741)
    • Allegro- Largo – Allegro
    • Solistes : Pauline Queffelec et Stéphane Oster
  • Concerto pour violon et hautbois en ré mineur de Johann-Sébastian BACH (1685-1750)
    • Allegro – Adagio – Allegro
    • Solistes : Pierre-Yves Denis et Sophie Delbende
  • Sérénade de Antonin DVORÁK (1841 – 1904)
    • Moderato – Tempo di Valse – Scherzo Vivace – Larghetto – Finale Allegro vivace

Les Mascarades 2018

Adresse du concert

Les Halles

44190 CLISSON

En savoir plus sur le programme

On prête à Igor Stravinsky ce mot cruel : Vivaldi a écrit 600 concertos, c’est 600 fois le même… Bien sûr, on peut légitimement préférer les grands concertos romantiques (Beethoven, Brahms, Chopin, Tchaïkovsky…) qui sont comme l’apogée de cet exercice. Mais ces sommets de l’art musical n’auraient pas existé sans les précurseurs dont on trouve au premier rang Bach et surtout Vivaldi.

Le concerto naissant, à la charnière entre le 17ème et 18ème siècle, commence à privilégier un ou plusieurs instruments, dans une forme de hiérarchisation timide au début, et qui s’installera solidement au fur et à mesure de l’avancement dans le temps.

Vivaldi choisira de multiples combinaisons à un ou plusieurs instruments, violons, flûtes, guitares, mandolines, violoncelles etc…, laboratoire vivant d’un précurseur génial.

Bach enrichira le répertoire du concerto en utilisant toute sa science du contrepoint, préfigurant par les dialogues qu’il installe entre les instruments solistes et le reste de l’orchestre, ce qui deviendra le concerto moderne. On notera que Bach rendra d’ailleurs un hommage appuyé à Vivaldi en reprenant plusieurs de ses oeuvres et en les adaptant. C’est le cas du concerto pour 4 violons de ce programme qui deviendra avec le compositeur allemand un concerto pour 4 claviers.

Après le feu d’artifices de solistes rivalisant harmonieusement, et dialoguant malicieusement avec leurs complices de l’orchestre dans les concertos de Bach et Vivaldi, il était normal de proposer à votre écoute la sérénade pour cordes de Dvorak, tant cette oeuvre fait la part belle à tous les musiciens sans exception. On pourrait presque dire que c’est un concerto pour orchestre, d’une dimension un peu inhabituelle puisqu’elle comprend 5 mouvements.

Nous avons fait un bond dans le temps, cette oeuvre majeure du répertoire de l’orchestre de chambre ayant été composée en 1875, héritière d’une longue tradition de compositeurs dont le génie nous illumine toujours autant…