Concert mardi 28 mai 2019 à Saint-Nazaire

Venez assister au prochain concert « 5ème concerto » au Théâtre à Saint-Nazaire mardi 28 mai 2019 à 20H30.

Pour le 5ème concerto de Beethoven, la Philharmonie des 2 mondes invite Romain Descharmes,  l’un des meilleurs pianistes français de sa génération. « L’Empereur » des concertos offre un écrin majestueux au jeu radieux et limpide du soliste. Aux confins du romantisme de cette œuvre monumentale, ce sont des atmosphères lumineuses que nous vous proposons d’explorer. Mendelssohn poursuit un idéal d’unité parfaite et Dominique Probst compose une partition évoquant une quête contemplative.   

  • Nuées de Dominique PROBST 
  • Symphonie pour n°3 « Ecossaise » de Félix MENDELSSOHN
  • Concerto n°5 pour piano « Empereur » de Ludwig van BEETHOVEN
    • Soliste Romain Descharmes

Billetterie / Réservations  – ouverture le 23 avril 2019 à 13H


Vous pouvez aussi réserver vos places au 02 53 84 20 08


Tarifs

20€ et 8€ (pour les enfants de moins de 12 ans et les élèves des écoles de musique et conservatoire)

 

En savoir plus sur le programme

Concerto N°5 en mi bémol majeur “L’Empereur”
Ludwig van Beethoven (Bonn 1770 – Vienne 1827)

Le concerto pour piano en mi bémol majeur est le dernier des 5 concertos pour piano de Beethoven. Il en commence la composition en 1808 en même temps que les préparatifs de guerre de l’Autriche contre Napoléon, événement qui influença l’atmosphère de l’œuvre. Il semble que le sous-titre “L’Empereur” ait été donné par l’éditeur Cramer qui en admirait la noblesse et la grandeur.

Avec ses 3 mouvements, Allegro, Adagio un poco mosso et Rondo-Allegro ma non troppo, Beethoven compose une oeuvre foisonnante, solide et inventive mettant en lumière les brillantes sonorités du piano. C’est une vraie chance pour la Philharmonie des 2 mondes de dialoguer avec Romain Descharmes. Animé par sa passion pour Beethoven, il exprime les sentiments exaltés d’un romantisme majestueux avec énergie, force, subtilité et grâce.

Romain Descharmes, né à Nancy en 1980, se voit décerner le Premier Grand Prix lors du Concours International de Dublin en 2006. Il joue en récital sur plusieurs scènes prestigieuses : Carnegie Hall à New York, Wigmore Hall à Londres, National Concert Hall à Dublin, Tsuda Hall à Tokyo. Depuis ses débuts très remarqués et grâce à son large répertoire, il est recherché sur les plus grandes scènes en tant que soliste et chambriste.

Nuées
Dominique Probst

Commande du réseau ONE-an orchestra network for Europe dans le cadre d’un projet collectif intitulé Mont-Blanc Symphony partagé avec les compositeurs Nina Senk (Slovénie), Benjamin Schweitzer (Allemagne), Jaroslaw Chemelki (Pologne) et Jurav Filas (République tchèque), ces « Nuées » m’ont été inspirées par une phrase du livre de l’Apocalypse (au chapitre 21) que j’ai inscrite en exergue de ma partition : « …Il me transporta donc en esprit sur une montagne de grande hauteur ». Elle m’évoque une quête contemplative qui aurait le pouvoir de nous faire passer d’un état de froid absolu – incarné par des éléments naturels – à une douce sensation de chaleur intérieure, signe d’une présence invisible, surnaturelle et apaisante. J’ai ainsi tenté de traduire musicalement, d’une part l’impression de puissance qui émane de ce mont majestueux –  véritable « phare » au sens baudelairien du terme devant lequel on se sent tout petit – mais également la fluidité envoûtante des innombrables nuages qui l’environnent se perdant à l’infini d’une manière sublime dans l’immensité du ciel.

Créée conjointement en octobre 2014 à Ljubljana par l’Orchestre Symphonique de la Radio Télévision Slovène sous la direction d’En Shao et à Amiens dans sa version « Mannheim » par l’Orchestre de Picardie sous la direction d’Edmon Colomer, cette partition a été rejouée en 2015 à Katowice (Pologne) par la Philharmonie de Silésie sous la direction de Miroslaw Jacek Blaszczyk, à Zilina (Slovaquie) par le Slovak Sinfonietta sous la direction de Marzena Diakun, à Iéna (Allemagne) par la Jenaer Philharmonie sous la direction d’En Shao ainsi que par l’Orchestre Philharmonique de Marseille sous la baguette de           Jean-Claude Casadesus qui la dirige à nouveau en 2016 avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo puis en 2017 avec l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine . Au cours de cette même saison elle est interprétée par l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val-de Loire/Tours sous la direction de Benjamin Lévy avant d’être jouée pour la première fois à Paris (Salle Wagram) en mars 2018 par l’Orchestre Colonne sous la direction de Julien Leroy et reprise en région par l’Orchestre de Picardie sous la direction  d’Hans Leenders.

A Rose Bardonnet-Lowry initiatrice de ce projet ainsi qu’à mon fidèle complice Olivier Holt sans lequel cette partition n’aurait peut-être jamais vu le jour,  Dominique Probst.

Dominique Probst, né à Paris en 1954, obtient un Premier Prix de percussion au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1978 ainsi que le Prix de composition de la Fondation Lili et Nadia Boulanger en 1979. Percussionniste et timbalier solo de l’Orchestre de Colonne, enseignant au Conservatoire Maurice Ravel (LevalloisPerret) et au Conservatoire Francis Poulenc (Paris XVIème) il collabore avec des orchestres en France et à l’étranger. Il écrit des partitions pour le théâtre et compose des opéras.

 

Symphonie N°3 en la mineur “Ecossaise”
Félix Mendelssohn (Hambourg 1809 – Leipzig 1847)

La symphonie n°3 en la mineur « écossaise » est dédiée à la Reine Victoria. Félix Mendelssohn en eut l’inspiration en 1829 devant la chapelle mortuaire de Mary Stuart “C’est devant l’autel écroulé que Marie fut couronnée reine d’Ecosse. Là tout n’est que ruine et pourriture, et au-dessus plane le ciel serein. Je crois avoir trouvé aujourd’hui le début de ma symphonie écossaise ». Il en acheva la composition en 1842. Avec ses 4 mouvements, Andante, Vivace non troppo, Adagio, Allegro vivacissimo, il poursuit l’idéal d’unité parfaite. C’est l’œuvre orchestrale la plus connue de Mendelssohn, compositeur, pianiste, organiste et chef d’orchestre. Musicien incontournable de l’ère romantique classique, il compose comme on lui a appris,  à la différence de Beethoven ou de de Mahler. Passionné par la musique de Jean-Sébastien Bach, il la fait redécouvrir à ses contemporains, en la jouant et en la dirigeant.

 

Théâtre – Scène Nationale

Rue des Frères Pereire

44600 Saint-Nazaire