Concert vendredi 6 mai 2022 – 20H00 – SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

Concert vendredi 6 mai 2022 à 20H00 – L’Embarcadère – rue Marie Curie – 44230 SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE avec la participation des classes de chant de l’Ecole de Musique Municipale. Répétition publique le jeudi 5 mai à 20H00 à l’Embarcadère.

La Philharmonie des 2 mondes avec l’audace et le génie de Beethoven, l’inventivité et la virtuosité de Paganini vous emmène aux sources du romantisme. Précurseurs adulés, transformant l’héritage de leurs aînés et intégrant les ambivalences de leur époque,  leurs “états d’âme” se font écho.

En ouverture de concert, les classes de chant adultes de l’Ecole de Musique rejoindront  l’orchestre professionnel pour interpréter la Barcarole des Contes d’Hoffmann d’Offenbach et Die Meere de Brahms

  • Symphonie n°1 en ut majeur opus 21 de Beethoven
  • Concerto n°1 en ré majeur pour violon de Paganini soliste Hugues Borsarello

 

Billetterie / Réservations 

BILLETTERIE SUR PLACE LE SOIR DU CONCERT

 

Tarifs

8€ à 20€ – 2ème catégorie

 

Adresse

L’Embarcadère – rue Marie Curie – 44230 SAINT-SEBASTIEN-SUR-LOIRE

 

Le programme 

LUDWIG VAN BEETHOVEN (BONN 1770 – VIENNE 1827)

Symphonie n°1 en ut majeur opus 21

Beethoven a 30 ans lorsqu’il commence à composer la première de ses 9 symphonies après une longue réflexion devant l’héritage imposant de Haydn et Mozart. L’œuvre est en quatre mouvements, ancrée dans la symphonie classique tout en annonçant le romantisme dont Beethoven posera la première pierre avec la Symphonie n°3 “Héroïque”.

Lors de la la création le 2 avril 1800 à Vienne, l’audace de Beethoven séduit les critiques tout en les déroutant  “beaucoup d’art, de nouveautés et de richesse d’idées”. Il impose son procédé d’écriture dès le 1er mouvement, ce qui fait dire aux critiques de l’époque “on ne reprochera pas ce genre de libertés et de singularités à un artiste génial comme Beethoven, mais un tel commencement n’est pas adapté à l’ouverture d’un grand concert dans une vaste salle d’opéra.” 

Il crée avec l’orchestre des effets de masse et des oppositions de registre, le rythme prédomine et le thème est prétexte à un développement mettant en valeur des motifs énergiques. Le 3ème mouvement est le plus novateur et original de cette première symphonie; Beethoven l’accélère tellement que le menuet traditionnel devient un scherzo.

  1. Adagio molto – Allegro con brio
  2. Andante cantabile con moto
  3. Menuetto. Allegro molto e vivace
  4. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace

                                                               Beethoven-lithographie-de-Josef-Kriehuber-dapres-une-peinture-originale-de-1798-onb

NICCOLO PAGANINI (GÊNES 1782 – NICE 1840)

Concerto n°1 en ré majeur pour violon

Paganini a 35 ans lorsqu’il compose le 1er concerto pour violon, son inventivité dans le mode jeu de l’instrument lui permettant d’exprimer les sentiments romantiques jusqu’alors réservés au piano. Grâce à “une puissance magnétiquement communicatrice” comme l’écrivait Balzac, il a influencé Liszt, Brahms, Rachmaninov.

Sur son violon préféré “Il Cannone” du luthier Guarneri Del Gesu*, Paganini révolutionne la technique et magnifie les effets, sa virtuosité déchaîne le public et enthousiasme les critiques « chaque personne l’entendant pour la première fois est à la fois excitée et étonnée, il peut toucher les plus profonds gouffres de l’âme”. Comme tout concerto classique, l’oeuvre est en trois mouvements.  L’orchestration est celle des symphonies de Haydn et des concertos de Beethoven. L’orchestre accompagne le soliste dans ses arpèges vertigineux, les accords puissants en tutti et le rythme du récit du violon évoquent l’âge d’or de l’opéra italien, un dialogue méditatif donne de l’élan aux prouesses techniques “diaboliques” de virtuosité.

  1. Allegro maestoso – Tempo giusto 
  2. Adagio
  3. Rondo : Allegro spirituoso – Un poco più presto

                                                                                                                Paganini par Ingres 1819 – Le Louvre

HUGUES BORSARELLO, SOLISTE

Hugues Borsarello intègre le Conservatoire National Supérieur de Paris où il se perfectionne auprès de Patrice Fontanarosa et crée un trio avec David Saudubray et Gautier Capuçon. Admis au “Gustav Mahler Jugend Orchestra”, il participe, sous la direction de Claudio Abado ou Seiji Ozawa, à des tournées avec Yuri Bashmet, Yo-Yo Ma…Il est directeur musical et violon solo de La Follia orchestre de chambre d’Alsace, conseiller artistique et violon solo de l’Orchestre des concerts Lamoureux. Passionné d’acoustique, Hugues Borsarello s’attache à développer ce qui lui semble primordial dans l’art d’interpréter : le discours, le naturel du phrasé et du son. Il joue un violon de Ruggieri c1695 et un archet de Tourte c1790, avec des cordes Savarez/Corelli Cantiga.

Crédit photo Laurent Bugnet