Les solistes de la 9ème Symphonie de Beethoven

Valérie Condoluci, soprano – Marie-Thérèse Keller, mezzo soprano – Jérôme Billy, ténor – Marc Souchet, baryton, prêtent leur voix dans le choeur final pour incarner l’humanité dans sa diversité.

 

Valérie CONDOLUCI, soprano

Après une Maîtrise en littérature anglaise, la soprano franco-italienne obtient deux médailles d’or en chant et en musique de chambre aux Conservatoires d’Arras et de Paris. Elle intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris et remporte le prestigieux Prix Carpeaux. Elle se distingue dans plusieurs concours : Voix d’or, Prix de la Ville de Paris, Prix de la Mélodie au Concours International  de Marmande.

Parmi les rôles les plus marquants de la carrière de Valérie, il faut citer : PAMINA, Die Zauberflöte (Glyndebourne, Opéra de Metz) – NANETTA, Falstaff (Opéra de Monte Carlo, Opera North, Opéra de Massy) – LEILA, Les Pêcheurs de Perles (Festival de Saint Pétersbourg) – MICAELA, Carmen (Festival d’Antibes) – GILDA, Rigoletto (Opéra d’Oslo), JULIETTE, Roméo et Juliette – BLANCHE DE LA FORCE, Le Dialogue de Carmélites – MARZELLINA, Fidelio (Opéra de Limoges) – ADINA, Elisir d’Amor (Festival de Sédières) – GRETEL, Hänsel et Gretel (Opéra d’Angers) – ANDROMEDE, Persée et Andromède (Teatro Massimo, Palermo) – HELENA, A Midsummer night’s dream de Britten (Opéra de Metz) – Sophie, WERTHER – SUZANNA, Nozze di Figaro – Mary, JOSEPH MERRICK, DIT ELEPHANT MAN (Opéra de Nice). A l’Opéra National de Paris, elle crée le rôle de Faina Ranevskaia lors de la Première Mondiale d’AKHMATOVA, opéra composé par Bruno Mantovani pour Janina Baechle.

Valérie est aussi reconnue en tant qu’interprète dévouée à la mélodie française et au Lied. A l’opéra de Paris, elle chante avec Laurent Naouri un Hommage à Daniel-Lesur et donne avec l’actrice Françoise Fabian dans un récital Prokovief. Elle est aussi invitée à la Tonhalle de Zürich pour un concert Berlioz et interprète en tournée en France Bachianas Brasileiras n°5 de Villa-Lobos. Elle donne plusieurs récitals avec l’Orchestre Philharmonique de Nice sous la direction de Philippe Auguin : Knaben Wunderhorn, des mélodies de Stravinsky et Ravel. Avec Jacques Mercier et l’ONL, elle chante A Midsummer Night’s Dream de Mendelssohn et interprète Les Illuminations de Britten à l’Arsenal de Metz ainsi qu’à Paris. Elle se spécialise également dans le répertoire de mélodies françaises aux côtés de François Leroux et participe à L’Intégrale des mélodies de Dutilleux (Passavant Studio) récompensé en 2016 par un Orphée d’or.

En 2014, Valérie a eu l’immense privilège d’être invitée à l’Opéra Royal du Château de Versailles pour interpréter des mélodies chinoises lors du concert de gala donné en l’honneur des présidents François Hollande et Xi Jinping.

Valérie se consacre avec passion à l’oratorio et se produit en concert avec l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg, Potsdam Kammerakademie, Concert Lorrain, Orchestre de l’Opéra National de Paris, Orchestre National de Lorraine, Budapest Festival Orchestra, Orchester Jakobsplatz München, Orchestre Philharmoniqe de Kiev, Orchestre Philharmonique de Nice… On a pu l’entendre dans Le Martyre de Saint Sébastien, Exultate, Jubilate, Requiem de Fauré, Cantata 51, The Messiah, Ein Deutsches Requiem, Gloria de Poulenc, Nelson Messe, Beethoven 9th, Gloria de Poulenc, Requiem de Mozart, Requiem de Gouvy, Messe de Chimay, Stabat Mater de Pergolese, les Passions et le Magnificat de Bach, Les Enfants à Bethléem, L’Enfance du Christ, Cantate de Jean-Louis Agobet, Le Lac de Patrick Burgan, Symphonie N°4 de Mahler, La Création…

Sa discographie inclue Kabbalat Shabbat, Lift up your Heads de Paul Ben-Haim et Joseph Merrick, dit Elephant Man de Laurent Petitgirard en DVD chez Naxos

Ses projets : Parsifal et Ariadne auf Naxos au Capitole de Toulouse

 

Marie-Thérèse KELLER, mezzo-soprano

Marie Thérèse Keller débute ses études de chant au Conservatoire National de Région de Strasbourg, puis obtient ses prix de chant, d’art lyrique, et de musique de chambre baroque au Conservatoire de Strasbourg. Elle suit, en parallèle, des études d’anglais et d’allemand à l’Université de Strasbourg, puis entre à l’Ecole de l’Opéra de Paris où elle est l’élève de Hans Hotter et Denise Dupleix. Durant cette période, elle participe à de nombreux spectacles à l’Opéra National de Paris, à l’Opéra Comique, ainsi que dans divers Théâtres français et étrangers. Parmi les nombreux rôles interprétés par Marie-Thérèse Keller se trouvent Conception/L’Heure espagnole de Ravel (Toulouse, Théâtre des Champs-Elysées dir. Michel Plasson), le rôle-titre/Carmen (Festival de Baalbeck), Charlotte/Werther (Opéra de Metz), Mallika/Lakmé et Alisa/Lucia di Lammermoor aux côtés de Natalie Dessay mais également dans La Belle HélèneMignon, Mère Marie de l’Incarnation/Dialogues des Carmélites, Chérubin et Marcelline/Les Noces de Figaro, Lucrèce/Le Viol de Lucrèce de Britten ou encore Geneviève/Pelléas et Mélisande… Invitée à de très nombreuses reprises à l’Opéra Garnier et à l’Opéra Bastille, elle y chante récemment dans Gianni Schicchi et Suor Angelica  de Puccini, La Fiancée vendue de Smetana et Lulu de Berg… 

Marie-Thérèse Keller se produit régulièrement en récital et chante les oratorios tels que le Requiem de Verdi, la PetiteMesse solennelle de Rossini, le Requiem de Duruflé. Elle interprète également Le Chant de la Terre de Mahler sous la direction de Cyril Dietrich.

Elle travaille sous la direction de chefs prestigieux tels Michel Plasson, Marek Janowski, Armin Jordan, Simon Rattle, Philippe Jordan… 

Elle est Professeur de chant à L’Ecole Normale de Paris/Alfred Cortot, ainsi qu’au Conservatoire du Pays de Montbéliard.

Elle enseigne le « Travail physique du chanteur » et la diction française à l’Opéra Studio de l’Opéra du Rhin.

Jérôme BILLY, ténor

Issu du CNSM de Paris, Jérôme se passionne pour les liens entre théâtre et musique. Il aborde avec bonheur les rôles mozartiens:  Zauberflöte, Così fan tutte, Don Giovanni. Ses rencontres théâtrales l’ont conforté dans le sentiment qu’expressions musicale et théâtrale, loin d’être dissociées, ont une source commune. En 2009, ses débuts au festival d’Aix-en-Provence dans Orphée aux enfers d’Offenbach ont été largement salués par la critique. Récemment, il a chanté Ulysse dans Il ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi, mis en scène par Christophe Rauck et dirigé par Jérôme Corréas. Adepte de la musique de Janáček, il s’y investit à maintes reprises, sur Katia Kabanova, Jenufa, Mr Brouček, et plus récemment Carnets d’un disparu au sein de la Compagnie Café Europa. Wajdi Mouawad l’engage en tant que comédien, chanteur et compositeur sur les deux derniers volets de l’intégrale de Sophocle, créée à Mons en juin 2015. La dernière pièce originale de Wajdi Mouawad, Les Larmes d’Oedipe, librement inspirée d’Oedipe à Colone, donnée au Théâtre National de la Colline au printemps 2017, poursuit son chemin en Europe.

Cette saison s’est ouverte au Théâtre des Bouffes du Nord avec Traviata – Vous méritez un avenir meilleur, adaptation théâtrale et chambriste de l’opéra de Verdi, mise en scène par Benjamin Lazar, créée l’an dernier et en tournée en 2018 et 2019.

Enregistrements :

Docteur Miracle – Bizet – Orchestre Lyrique Régional d’Avignon  dir. Samuel Jean – Timpani (2012)

Molière à l’opéra – Lully/Charpentier – Les Paladins dir. Jérôme Corréas – Glossa (2016)

Enregistrements à paraître :

La S.A.D.M.P. – Louis Beydts – Orchestre d’Avignon dir. Samuel Jean – Actes Sud

Venezia et autres mélodies – Reynaldo Hahn – Stéphane Petitjean, piano – Maguelone

Songs for the Chinese & Folk songs – Britten – Alain Rizoul, guitare – Maguelone

 

Marc SOUCHET, baryton

Avec sa voix puissante et chaude, très adaptée au répertoire italien, le baryton a déjà incarné les principaux rôles verdiens (Rigoletto, Germont, Il conte di Luna, Amonasro, Nabucco ou encore Iago), explorant également très largement les opéras de Puccini, puisqu’il interpréta Marcello, Scarpia et Ping, dans la mise en scène pharaonique de Turandot du réalisateur chinois Zhang Yimou présentée au stade de France, sous la direction de J-nos .cs. Dans le répertoire fran2ais, mentionnons de très belles incarnations du grand pr3tre de Dagon dans Samson et Dalila, d’Escamillo dans Carmen, d’Ourrias dans Mireille ou encore de Méphistophélès dans Faust. Il a également chanté Adam dans Ève de Massenet en 2003, au Temple protestant de l’Oratoire du Louvre (enregistrement paru chez Malibran), une prestation saluée par le critique Bruno Peeters qui évoque un « baryton au superbe legato » sur Forum opéra. Marc Souchet a aussi pris part à plusieurs éditions d’opéra en plein air (en France et en Belgique), participant notamment à la production de 2007 du Barbier de Séville signée Julia Migenes (o@ il est Bartolo sous la direction musicale de Philippe Hui) ou à celle de La Flûte enchantée signée Caroline Huppert, en 2006, (dans le rôle de Papageno). Il est aussi engagé dans le répertoire contemporain avec la création du Requiem pour un déporté de Chrystel Marchand (en la cathédrale de Beauvais), L’Appel de Jean d’Eric Darrigrand (St Etienne du Mont Paris) ou le rôle de Karl dans l’opéra Shanti-Ntra de Minjung Woo (pour le Conservatoire national supérieur de musique de Paris). Citons également Songs of the sea de Charles Villiers Standford avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg sous la direction de Goeffrey Styles ou le rôle de Don Quichotte dans El Retablo de Maese Pedro de Manuel de Falla sous la direction de Charles Dutoit, au Festival de Miyazaki (Japon).