Concert dimanche 17 septembre 2023 à 17H30 – GYMNASE GABRIEL GOURAUD – 44490 LE CROISIC.
Pour célébrer ses 10 ans, la Philharmonie des 2 mondes convie deux compositeurs emblématiques de sa mission de partage du répertoire universel auprès de tous. De la quintessence du classicisme avec Haydn, père de la symphonie, à la préfiguration du romantisme avec Beethoven, génie visionnaire, la liberté de l’expression domine avec fantaisie, inventivité et passion. Le partenariat renouvelé avec le Festival Les Milles musicaux nous donne l’opportunité d’accueillir le pianiste virtuose Maxence Pilchen.
Le concert inaugural s’est tenu le 15 septembre 2013 dans le Gymnase Gabriel Gouraud au Croisic. Nous remercions chaleureusement l’Association La Calebasse et la Ville du Croisic pour 10 années de fidélité et de collaboration ininterrompue.
- Symphonie no 101 “L’Horloge” en ré majeur
- Concerto pour piano n°3 en do mineur – soliste Maxence Pilchen
Billetterie / Informations
- Achat en ligne
- Office de tourisme du Croisic : 02 40 23 00 70
- Sur place avant le concert
Informations : 06 88 86 92 25
Tarifs
Tarif : 17 €
Tarif – de 12 ans : 8 €
Adresse
GYMNASE GABRIEL GOURAUD – Avenue des moulins – 44490 LE CROISIC
Le programme
JOSEPH HAYDN (Rohrau sur la Leitha en Basse-Autriche 1732 – Vienne 1809)
La Symphonie no 101 “L’Horloge” en ré majeur
La Symphonie no 101 en ré majeur créée à Londres le 3 mars 1794 sous la direction du compositeur reçoit un accueil triomphal. Elle doit son surnom « L’horloge » au rythme de balancier qui anime son deuxième mouvement, circulant sans cesse d’un pupitre à l’autre, entre bassons et flûtes, cordes et vents, orchestre jouant en tutti et instruments solistes. A soixante-trois ans, Haydn instaure originalité et humour dans sa manière d’utiliser alternativement le silence, le rythme mécanique du balancier, l’atmosphère enfantine créée par les bassons et les pizzicati des violons.
Les autres mouvements font preuve d’une grande inventivité ; effets théâtraux dans le premier mouvement, esprit villageois dans le troisième, simplicité joyeuse de son finale qui deviendra un véritable chant populaire londonien dont on trouve trace dans le répertoire de plusieurs orgues mécaniques du début du XIXe siècle.
1- adagio – presto, 2- andante, 3- menuet (allegretto), 4- finale (vivace)
LUDWIG VAN BEETHOVEN (Bonn 1770 – Vienne 1827)
Le concerto pour piano n°3 en do mineur
Le concert de création au Theater an der Wien à Vienne le 5 avril 1803 comporte trois œuvres nouvelles, la Symphonie no 2, l’ Oratorio Le Christ au Mont des Oliviers et le Concerto n°3 avec Beethoven au piano. Ignaz von Seyfried, directeur du Théâtre et ami, écrit : « Beethoven m′invita à lui tourner les pages, mais ciel ! C′était plus facile à dire qu′à faire. Je ne voyais guère que des pages blanches, tout au plus par-ci par-là quelques hiéroglyphes totalement incompréhensibles pour moi ; il jouait la partie principale presque entièrement de mémoire car il n′avait pas eu le temps, comme cela lui arrivait souvent, de l’écrire complètement.» L’oeuvre déconcerte, mais un an plus tard, sous la direction de Beethoven avec au piano son élève Ferdinand Ries, le concerto n°3 est reconnu parmi ses plus belles compositions.
L’orchestre offre sa densité et sa puissance à la virtuosité du soliste qui participe à la cohésion dramatique, la liberté de l’expression et la largesse de l’écriture dominent. Le concerto n°3 est une des premières œuvres majeures préfigurant le romantisme en conservant une structure classique en trois mouvements.
1- allegro con brio, 2- largo, 3- rondo
Le Concerto n°3 amorce un changement que poursuivra la Troisième Symphonie composée peu après en 1802-1804, l’intensité dramatique de la tonalité de do mineur influencera la Cinquième Symphonie composée au 1805 – 1807.
MAXENCE PILCHEN, SOLISTE
Pianiste franco-belge, Maxence Pilchen a débuté la musique à 3 ans et remporte à 11 ans le concours télévisé des Jeunes Solistes de la RTBF à Bruxelles. Il acquiert une formation riche de diverses influences auprès de Janusz Olejniczak à Varsovie, Bernard Ringeissen à Paris, Daniel Blümenthal et Diane Andersen à Bruxelles, Byron Janis à New York.
Primé lors de nombreux concours internationaux dont Porto, Barcelone, Epinal et Rome, la critique et le monde musical placent Maxence Pilchen dans la lignée de ses maîtres.