Venez assister au concert commenté de « La 9ème Symphonie » à la Salle des Fêtes de Derval vendredi 5 octobre 2018 à 20H30. Hymne à la joie chanté par les chorales du secteur de Derval.
L’association ADMR du Pays de la Mée à Derval organise cet événement culturel local intergénérationnel autour de la musique classique. De plus, en cette dernière année de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, elle souhaite répondre à la mission fondamentale de transmission de l’héritage de mémoire aux plus jeunes générations.
Billetterie / Réservations
Office de tourisme de Derval / 02 28 04 42 67
SUPER U de Derval
Vente sur place le soir du concert
Tarif : 10 €
La 9ème Symphonie : Extraits commentés
Beethoven, dans les dernières années de sa vie alors qu’il est déjà atteint de surdité, compose cette symphonie considérée comme un des plus grands chefs-d’œuvre de tous les temps. Dans sa quête d’un idéal musical et d’une forme de perfection, le compositeur atteint ici une dimension spirituelle et universelle. Le retentissement de son œuvre fut tel, qu’elle devint un véritable symbole de la culture européenne. Rejoignant les convictions et intuitions de Beethoven, la construction européenne choisit même l’Hymne à la joie extrait de cette symphonie comme hymne officiel de l’Union.
Le concert-lecture est la « marque de fabrique » de l’orchestre qui rencontre des publics en créant des médiations culturelles vivantes. Il associe et initie le public en lui donnant les clefs d’écoute d’une grande œuvre classique. Il s’appuie sur cette oeuvre pour orchestre symphonique pour une médiation favorisant la découverte de tous les instruments de l’orchestration classique.
Hymne à la joie chanté par les chorales
- Groupe vocal L’air de Rien / Derval – Guillaume Glémin – chef de choeur
- SI on chantait / Sion les Mines – Brigitte Berthelot –chef de choeur
- Don qui chante / Marsac – Claudine Danet – chef de choeur
En savoir plus sur la 9ème symphonie
Ludwig van Beethoven a composé la Symphonie n° 9 de 1822 à 1824 mais la maturation de l’oeuvre a duré plus de trente ans. Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude. Il en a fait plusieurs esquisses au fil de ses compositions jusqu’à ce qu’il lui trouve sa place définitive dans le final de la 9ème.
Trois raisons stupéfiantes en font une oeuvre exceptionnelle
- sa durée d’environ 1h10, Beethoven conserve les quatre mouvements traditionnels des symphonies, mais les développe et les amplifie à l’extrême
- L’introduction des voix, symbole de la présence humaine dans son universalité, dans le dernier mouvement. Celui-ci est presque une œuvre à part entière par sa durée et par son architecture, il mêle tous les genres musicaux : style récitatif, variations, fugato.
- Beethoven a conceptualisé intellectuellement le développement de la symphonie sans jamais l’entendre