Concert vendredi 5 mai 2023 à 20H30 – Salle André Ravache – Place Duchesse Anne – 44510 LE POULIGUEN.
« Les joies du monde sont notre seule nourriture, la dernière petite goutte nous fait encore vivre ». Jean Giono. Voyage au coeur du romantisme classique où les compositeurs laissent éclore avec passion leurs inspirations. D’un séjour en Italie, Mendelssohn célèbre avec fantaisie et pittoresque l’enchantement de la nature. D’un amour secret, Beethoven universalise avec ampleur et puissance ses propres sentiments que le soliste Bilal Alnemr exprime avec émotion et virtuosité.
- Symphonie n°4 « italienne » en la majeur de Mendelssohn
- Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven / soliste Bilal Alnemr
Billetterie / Réservations
- Tel : 02 40 24 34 44
- Office de Tourisme du Pouliguen
- réservations en ligne
Tarifs
Tarif 15€
Tarif réduit 13€
Tarif enfants 8€
Adresse
Salle André Ravache – Place Duchesse Anne – 44510 LE POULIGUEN
Le programme
FELIX MENDELSSOHN (HAMBOURG 1809 – LEIPZIG 1847)
Symphonie n° 4 “italienne” en la majeur
Composée en 1830 lors d’un séjour à Rome, elle fut créée le 13 mai 1833 à la Société Philharmonique de Londres sous la direction de Mendelssohn. Il y célèbre les merveilles de l’Italie et les paysages de l’âme. C’est “un chef-d’oeuvre frappé d’un seul coup, à la manière des médailles d’or” écrit son ami Berlioz.
L’écriture est marquée par un grand respect de la tradition héritée des symphonistes avec maîtrise du traitement orchestral et de la forme en quatre mouvements, Allegro vivace – Andante con moto – Menuetto con moto moderato – Finale/Saltarello/presto
Le Saltarello, vigoureuse danse sautée que Mendelssohn découvre à Naples, laisse son empreinte en montrant toutes les ressources de la forme sonate. “Ce sera la pièce la plus joyeuse que j’ai jamais composée, particulièrement dans son dernier mouvement », écrit-il à sa sœur Fanny, excellente musicienne, à laquelle il était profondément lié.
LUDWIG VAN BEETHOVEN (BONN 1770 – VIENNE 1827)
Concerto pour violon en ré majeur
Beethoven entreprend la composition du concerto fin novembre 1806 et l’achève dans l’urgence pour la création le 23 décembre 1806 au Theater an der Wien à Vienne par le violoniste Franz Joseph Clément. Le climat porté par la tonalité de ré majeur est le reflet d’une période heureuse de ses fiançailles secrètes avec Thérèse de Brunswick.
Beethoven sert la quintessence de la musique en contournant les règles du genre. Pure de toute virtuosité gratuite et démonstrative, l’oeuvre déconcerte ses contemporains, elle est redécouverte par le violoniste Joseph Joachim qui la joue en 1844 à Londres sous la direction de Félix Mendelssohn.
Le concerto comporte 3 mouvements, Allegro ma non troppo – Larghetto – Rondo. Il met en valeur la richesse de l’orchestration et la personnalité du soliste qui doit expliciter le discours orchestral en le subordonnant à ses dons de virtuose. “Jamais encore cet instrument n’avait connu plus belle gloire dans son rôle concertant. »
BILAL ALNEMR, SOLISTE
Bilal Alnemr est membre de l’Académie Barenboïm de Berlin. Son parcours est remarqué depuis son départ à 16 ans de sa Syrie natale ravagée par la guerre. Il vient de créer son festival « Les rencontres musicales de Vauvenargues » dans ce village près d’Aix-en-Provence où sa famille a trouvé refuge depuis quelques années.
La Philharmonie des 2 mondes est heureuse de l’accueillir pour une seconde fois