Maxence Pilchen, soliste de « Le temps qui passe »

Maxence Pilchen a développé son jeu en travaillant sur des pianos du XIXe siècle pour y découvrir les secrets que ces instruments révèlent sur l’art de la composition des musiciens de cette période. « Les pianos anciens, explique-t-il, permettent de découvrir une infinité de sonorités parfois insoupçonnées et ce par le simple respect du texte. Les pianos modernes permettent ensuite de les développer.  »

Débutant très jeune le piano, Maxence Pilchen a été primé dès l’âge de onze ans au concours télévisé des jeunes solistes de la RTBF de Bruxelles. Il continue ses études musicales auprès de grandes personnalités, comme Bernard Ringeissen à Paris, Janusz Olejniczack à Varsovie et bénéficie aux États-Unis de l’enseignement du pianiste Byron Janis avec qui il a joué à New York en 2015. Titulaire du Prix Maurice Lefranc de Bruxelles récompensant les jeunes espoirs, lauréat de plusieurs concours internationaux – Porto, Barcelone, Rome, Épinal -, ce pianiste franco-belge salué par la critique internationale et sollicité tant en France qu’à l’étranger, se produit aux côtés des meilleurs orchestres, tels l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre philharmonique de Liège, l’Orchestre Philharmonique de Cedar Rapids, ou l’Orchestre National de Porto, sous la direction de chefs prestigieux, dans des salles comme le Mozarteum de Salzbourg, le Théâtre Royal de la Monnaie et le Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, la Philharmonie de Varsovie, la Salle Gaveau (« coup de cœur » 2015) à Paris. Les concerts de Maxence Pilchen ont également été diffusés dans des médias français et étrangers, jusqu’aux États-Unis et en Asie. Il a aussi participé en 2012 à un long métrage de Philippe Claudel, Avant l’hiver. Maxence Pilchen travaille régulièrement sur des pianos de l’époque des compositeurs, il en explore les subtilités du texte et la richesse des couleurs pour les développer par la suite sur des instruments modernes.

« Les pianos anciens, explique-t-il, permettent de découvrir une infinité de sonorités parfois insoupçonnées et ce par le simple respect du texte. Les pianos modernes permettent ensuite de les développer.  »

Maxence Pilchen a obtenu de nombreuses récompenses pour son premier CD (24 Préludes op.28 de Chopin), dont 4**** de CLASSICA, « JOKER » de la revue CRESCENDO et « LE CLIC » de CLASSIQUENEWS. Il est considéré par Philippe Cassard (FRANCE MUSIQUE) comme l’un des plus remarquables interprètes français de Chopin et vient d’enregistrer le second consacré aux Ballades et Polonaises. Le vaste répertoire de Maxence Pilchen, pour piano seul et pour orchestre, lui a valu d’être salué par la critique et le monde musical aussi bien pour ses interprétations de Bach, Mozart, Beethoven et Chopin que pour Debussy, Rachmaninov, Stravinsky, Albert Roussel ou encore Prokofiev et pour des œuvres contemporaines à la création desquelles il a participé.